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Madrid, 15 Novembre 2019 |
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CONTINENTAL ET UNIPUBLIC TRAVAILLENT POUR AMÉLIORER LA COEXISTENCE DE CYCLISTES ET CONDUCTEURS SUR LA ROUTE
© Photogómez Sport |
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Ø À l’occasion de la Journée Mondiale du Souvenir des Victimes des Accidents de la Route, Continental et La Vuelta, accompagnés de représentants de l’Observatoire National de la Sécurité Routière de la DGT (Direction Générale de la sécurité routière), la Fondation Scarponi et la Fondation Stop Accidentes, ont sensibilisé et débattu la nécessité et l’importance de former les cyclistes et les conducteurs en matière de sécurité.
Ø Selon les informations publiées par la DGT, le nombre total de cyclistes impliqués dans des accidents avec victimes s’est élevé à 7 598 en 2018. Ø Cette table ronde s’inscrit dans le cadre de l’initiative lancée par Continental « Distánciate », avec le soutien d’Unipublic, qui vise à réduire le nombre de victimes des accidents de la route. Continental et La Vuelta ont mené aujourd’hui à Madrid une réflexion sur la sécurité routière à l’occasion de la Journée Mondiale du Souvenir des Victimes des Accidents de la Route. La table ronde organisée dans ce but a permis de débattre et de sensibiliser à la nécessité de former les cyclistes et les conducteurs en matière de sécurité, dans le but d’améliorer la coexistence et la mobilité des deux groupes sur la route.
L’événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Distánciate » (« Gardez vos distances ») que Continental, avec le soutien d’Unipublic, organisateur de La Vuelta, a présentée l’année dernière, et qui vise à réduire considérablement le nombre de décès dans des accidents de la route. Même si leur nombre a diminué par rapport à 2017, selon la Direction générale de la sécurité routière (DGT) en 2018 les chiffres restent alarmants, car le nombre de cyclistes impliqués dans des accidents avec victimes s’est élevé à 7 598. La nécessité urgente de s’attaquer au problème de la sécurité routière est à l’origine de l’initiative « Distánciate », qui vise à sensibiliser tous les usagers à la sécurité routière, à élaborer des lignes directrices sur les bonnes pratiques, à améliorer la coexistence entre cyclistes et conducteurs et à contribuer à la réduction du nombre de décès dus aux accidents de la route.
La table ronde était animée par Óscar Pereiro, ancien cycliste, vainqueur du Tour de France et Ambassadeur de Continental et de La Vuelta, en présence de Jorge Cajal, directeur de la communication de Continental Tires España, Marco Scarponi, frère de Michele Scarponi, représentant la Fundación Scarponi, Álvaro Gómez, directeur de l’Observatoire National de la Sécurité Routière de la DGT, Fernando Muñoz, vice-président de la Fondation Stop Accidents et Martín Giacchetta, cycliste amateur.
Álvaro Gómez, directeur de l’Observatoire National de la Sécurité Routière, a ouvert la discussion en soulignant que le vélo « est un moyen de transport économique, sain et durable », et que la « priorité pour tous est qu’il soit également sûr ». « Les dernières informations publiées montrent que l’augmentation de l’utilisation du vélo ne s’est pas accompagnée d’une augmentation du nombre de décès parmi les cyclistes. Pour que la situation s’améliore encore, le rôle des collectivités dans la construction de villes sera primordial ». En outre, il a évoqué la Stratégie Nationale pour le Vélo, établie à l’issue d’un processus de consultation auquel ont participé les pouvoirs publics et les entités du secteur.
Tout au long des débats, le rôle joué par les marques dans la prévention des accidents de la circulation a également été souligné. Dans le cas de Continental, Jorge Cajal, directeur de la Communication de l’entreprise, a expliqué que « Continental équipe depuis de nombreuses années la majorité des équipes UCI World Tour de plus haut niveau. Nos pneus conçus pour les vélos ont obtenu la reconnaissance des professionnels et des amateurs du monde entier et nous voulons que cette excellence reconnue dans le monde du cyclisme soit étendue au reste des véhicules. Nous devons garder à l’esprit que les pneus sont l’élément principal de la sécurité active et qu’un entretien adéquat de ces derniers permet de prévenir les accidents. Dans le cas du cyclisme, les usagers du vélo en général sont de plus en sensibilisés à l’importance de la sécurité, mais il ne faut pas oublier que la plupart d’entre eux sont aussi des conducteurs. »
D’autre part, Martin Giacchetta, cycliste amateur, a insisté sur le fait que « la question n’est pas de promulguer davantage de lois pour augmenter notre sécurité. Je pense que la solution résiderait dans une éducation dispensée à l’école dès le plus jeune âge, une éducation civique qui nous apprendrait à respecter les décisions des autres. Être un bon conducteur devrait faire partie des matières enseignées à l’école, pour que les conducteurs soient plus respectueux, sensibilisés et formés. »
Fernando Muñoz, vice-président de la Fondation Stop Accidentes, s’est prononcé en faveur de cette proposition et a également défendu l’idée que « l’éducation est fondamentale dans tous les domaines et, bien sûr, aussi dans celui de la sécurité routière. Elle devrait être mise en œuvre dans l’enseignement de manière transversale, de sorte qu’elle soit abordée dans toutes les matières ». En outre, il a insisté sur le fait qu’il est très important que chacun soit impliqué d’un point de vue personnel, de sorte que « chacun d’entre nous, en tant que citoyen particulier, doit assumer sa responsabilité pour éviter les accidents de la route et respecter les règles établies, afin que nous puissions partager l’espace commun dans lequel nous nous déplaçons, que ce soit comme piéton, conducteur ou passager. »
Oscar Pereiro a souhaité clore le débat avec une réflexion : « Ce type de réunion est extrêmement nécessaire pour la sensibilisation et la prévention des accidents. Au moment où il semble que la guerre est déclarée entre les cyclistes et les automobilistes, il convient d’insister sur le respect et la collaboration de tous pour éviter les accidents ». Dans le même ordre d’idées, Marco Scarponi a souhaité rendre hommage à son frère Michele, vainqueur du Giro d’Italia 2011 et mort dans un accident de la route en 2017. « Il est important de rappeler que nous ne parlons pas de vélos et de voitures, mais de personnes. Lorsque nous ne respectons pas la distance de sécurité ou la vitesse, c’est une personne avec des parents, des frères et des sœurs, des amis et des enfants que nous mettons en danger », a-t-il déclaré. |
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